Le Musée provincial Émile Verhaeren (Saint-Amand)

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Le Musée provincial Émile Verhaeren à Saint-Amand est un petit bijou plein de… poésie : extraits de lettres, de manuscrits, portraits, témoignages, bustes, même la voix de l’illustre poète agrémente la visite. La présentation d’ « Une vie en poésie », thème de l’exposition permanente, la scénographie y est soignée, chaleureuse, l’accueil est amical (en néerlandais et en français) et vous éclaire sur la personnalité de cet illustre personnage qui trouva une fin dramatique en gare de Rouen.

« Sa poésie innovatrice et ses critiques d’art firent de lui le porte-parole de la vie littéraire, artistique et sociale de son temps. Il fut l’un des chefs de file du mouvement symboliste, mais poussé par ses conceptions sociales et humanistes, il interpréta ce courant de façon originale. »

Proche de l’anarchisme pacifiste, collaborateur de la presse libertaire, il était admiré de multiples artistes, poètes et écrivains : Rodin, Degas, Maeterlinck, Mallarmé, Gide, Ensor…

Œuvre traduite en vingt-cinq langues, « aujourd’hui encore le poète Verhaeren est bien présent à Saint-Amand, son village natal : son majestueux tombeau en marbre noir se dresse sur les bords de l’Escaut… »

Promenade Émile Verhaeren

Le départ d’un parcours de trente-cinq kilomètres à réaliser en vélo ou à pied, prend son envol au Musée Provincial, non loin de l’église et son beau clocher, une chaire baroque, et, à l’extérieur un imposant ensemble sculpté en pierre avec deux jolis chérubins, puis ce sont les quais de l’Escaut juste à côté de la Maison du Passeur d’eau, qui fut restaurée il y a plus de quatre décennies et servit de musée à la mémoire du poète jusqu’en 1997. À présent, c’est le syndicat d’initiative qui occupe les lieux.

Dans « Les Villages illusoires », ce passeur inspira Verhaeren :

« Le passeur d’eau, les mains aux rames,
À contre flot, depuis longtemps,
Luttait, un roseau vert entre les dents. »

Le départ d’un parcours de trente-cinq kilomètres à réaliser en vélo ou à pied, prend son envol au Musée Provincial, non loin de l’église et son beau clocher, une chaire baroque, et, à l’extérieur un imposant ensemble sculpté en pierre avec deux jolis chérubins, puis ce sont les quais de l’Escaut juste à côté de la Maison du Passeur d’eau, qui fut restaurée il y a plus de quatre décennies et servit de musée à la mémoire du poète jusqu’en 1997. À présent, c’est le syndicat d’initiative qui occupe les lieux.

Dans « Les Villages illusoires », ce passeur inspira Verhaeren :

« Le passeur d’eau, les mains aux rames,
À contre flot, depuis longtemps,
Luttait, un roseau vert entre les dents. »

Et le long chemin se poursuit par un ancien café, Bornem, un monument des années ’70 rendant hommage au poète où on lit « Ceux qui vivent d’amour, vivent d’éternité », l’abbaye Saint-Bernard, un fort, des plaines, des saules, de vieux trains à vapeur (en été), des silos, un imposant chêne sur le chemin du retour, une ferme, des vignobles, une passerelle, l’église de Saint-Amand avec, sur la place, la plus ancienne maison du bourg, une ancienne auberge, datant de 1654…

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