Le totem gaumais (Virton)
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Les spécialistes prétendent que la signification du totem est celle d’un gardien personnel ou d’une puissance tutélaire (c’est-à-dire qui tient sous sa protection) appartenant à un homme pris individuellement. Pourtant, relèvent d’autres personnes, on parle de religion, de tribu, de clan, de rites initiatiques à son encontre… De manière simple, on peut dire qu’un totem est une représentation sculptée ou peinte, ou sculptée et peinte, c’est le cas à Virton, d’un animal, d’une plante ou d’un objet considéré comme protection d’individus ou comme ancêtres mythiques. Ainsi, l’animal totémique est le premier animal sacré, prouvant par là que l’homme et l’animal apparaissent comme indissociables.
En gros, il a la forme d’une croix, c’est-à-dire qu’à la partie verticale, le tronc est ajoutée une partie horizontale vers le sommet. Tout en haut, on dirait une figure ou une gueule peinte et sculptée avec deux oreilles dressées, puis trois visages peints, ensuite des traits verticaux et horizontaux, des rectangles, des formes plus ou moins symétriques, le tout très coloré. Il y a son pendant près de Longuyon, commune française non loin de Virton, et il s’agit d’un cadeau de départ de militaires canadiens enchantés de l’accueil et de l’hospitalité qu’ils ont reçus lorsqu’ils étaient basés à Marville, un camp militaire situé non loin de Virton, de 1954 à 1967. Quelque 5 000 personnes assistèrent à l’inauguration de ce totem authentifié comme « indien ». Une dernière anecdote à ce sujet, voulez-vous ? Parmi les invités, il y avait un certain Simon Baker, dit Khot-la-Cha, un authentique chef indien qui avait été recruté par la Compagnie Canadian Pacific Airlines pour faire la promotion du Canada et, aussi, démythifier le « méchant » indien auprès des publics, surtout auprès des amateurs de films du style « des gentils cow-boys contre d’affreux indiens » !