Les Étangs des Enfants noyés (Boitsfort)
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Une erreur de traduction
La forêt de Boitsfort abrite un endroit particulier non loin du lieu-dit « Les Étangs des Enfants noyés », une réserve naturelle qui doit son nom à une erreur de traduction du néerlandais en français, puisqu’à cet endroit, le propriétaire d’un moulin (disparu) s’appelait Verdronken ou « noyé » en français.
Cet endroit particulier est planté de bouleaux, véritables pionniers de la recolonisation d’un terrain ravagé par le feu, mais, surtout, lieu de Mémoire. Lieu intime et sensible de recueillement où 32 bouleaux sont disposés en cercle en un mémorial végétal dévolu aux 32 victimes des attentats du métro de Bruxelles et de l’aéroport national le 22 mars 2016.
Situé dans une clairière en haut d’une petite colline entourée de grands hêtres majestueux, le bouleau est symbole de jeunesse et de renaissance, de Vie, donc.
Ce mémorial est muet et se veut offrir un moment de paix, tellement nécessaire dans notre société. Un écrit y stipule une citation de Wangari Maathai : « Chaque arbre est le symbole vivant de la paix et de l’espoir. »
Les concepteurs du projet nous donnent davantage d’explications sur la symbolique de ce mémorial végétal : les arbres sont plantés au centre d’une clairière et forment un cercle parfait. Ils sont plantés à une distance égale à celle entre deux personnes qui se tiendraient la main, comme dans une chaîne humaine.
Les trente-deux arbres, de couleur blanche pour les distinguer des hêtres, délimitent un vide alors que leurs cimes forment un cercle dans le ciel.
Un deuxième cercle en pierre naturelle provient des carrières de Belgique et trente-deux blocs de pierre bleue ont été taillés et prennent appui dans le sol.
Particularité : pour respecter la pente naturelle de la forêt, les blocs ont été enfoncés de manière différente afin de respecter l’horizontalité de l’ensemble. Ainsi, d’un côté, on a des blocs qui affleurent le sol, d’un autre côté, ils atteignent la hauteur d’un banc, par exemple.
Les concepteurs précisent encore : « Entre les arbres et l’anneau, il y a un chemin circulaire qui offre une nouvelle perspective de la forêt ».