Trou du Diable et Cathédrale de Lumière (Oignies-en-Thiérache)

D’autres lieux…

L’industrie de l’ardoise périclita et il ne reste que des vestiges de cette époque, tel le site du « Trou du Diable » qui était une ancienne ardoisière sur la route de Fumay, et, ô hasard qui fait bien les choses, la Cathédrale de Lumière n’est pas très éloignée d’elle. En effet, sur cette même route se trouve un symbole de l’unité européenne, à savoir, une étoile réalisée en pavés de granit et, au milieu d’elle, il y a la « Cathédrale de Lumière », une œuvre en verre dont chaque branche représente un pays des 15 et la longueur est proportionnelle à sa date d’entrée dans l’Union Européenne. Le tout est entouré de chênes, un arbre éminemment symbolique sur le plan de la puissance. L’évolution du nombre de pays pour en arriver à 15 est la suivante : en 1958, cette union européenne comprenait les pays fondateurs : la Belgique, la France, l’Italie, l’Allemagne, le Grand-duché de Luxembourg et les Pays-Bas, puis, en 1973, le Danemark, le Royaume-Uni (qui vient de la quitter au nom du Brexit) et l’Irlande, ensuite, en 1981, la Grèce, en 1986, l’Espagne et le Portugal, et en 1995, la Suède, la Finlande et l’Autriche.

Une oeuvre de Bernard Tirtiaux

C’est Bernard Tirtiaux l’auteur de cette « Cathédrale de Lumière », un artisan et, aussi, un écrivain dont j’ai apprécié les romans historiques « Le passeur de lumière », « Les sept couleurs du vent », « Aubertin d’Avalon »… C’est l’artisan lui-même qui évoque une cathédrale rassembleuse, qui se veut annonciatrice d’un monde plus solidaire, plus égalitaire, plus équitable… : « Ma grand-mère me parlait déjà du concept de l’Europe avant qu’il ne soit réellement mis en pratique… », précisa Bernard Tirtiaux.

Chaque pays, ici-dessous la Belgique, possède sa propre œuvre d’art qui entoure la « Cathédrale de Lumière » proprement dite.

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