Anderlecht
Symbolisme, alchimie et humanisme
Lors de lointaines festivités anderlechtoises, la tradition — le lundi de la Pentecôte ou/et le dimanche après la Saint-Guidon (le 12 septembre) — voulait que des cavaliers s’élancent à bride abattue pour trois tours de la collégiale (église qui possède un chapitre, un collège de chanoines) dédiée aux saints Pierre et Guidon. Le vainqueur à cheval et à chef couvert avait alors le droit de pénétrer dans le chœur de l’édifice afin d’y recevoir l’insigne de sa victoire : une couronne de roses. C’est la raison pour laquelle, me dit-on, les deux portes du portail furent agrandies en hauteur par rapport aux travaux originaux, ceci afin de permettre l’entrée triomphale du champion des cavaliers dans l’édifice sacré.
Une reconstitution historique et une procession se déroulent le samedi qui précède le marché annuel, en septembre.