La cathédrale Saint-Bavon (Gand)

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La cathédrale Saint-Bavon (XIVe siècle) mérite un arrêt prolongé et non une simple visite couverte au quart de tour, comme on le constate trop souvent lorsque des groupes déambulent — clic ! clac ! – dans des lieux dits touristiques. Outre sa tour de près de 90 m de haut, splendide de légèreté et d’élégance, il y a aussi le clocher comportant sept cloches, dont le gros bourdon « Bavon » qui pèse quelque 5 000 kilos ; pas moins de 444 marches sont nécessaires pour accéder à la partie supérieure de l’ensemble et ce qui frappe le visiteur en pénétrant dans la cathédrale, c’est son aspect grandiose (la longueur de la nef fait 112 mètres) qui s’allie, toutefois, avec une architecture raffinée. La voûte est faite de briques rouges et de pierre blanche, ce qui lui confère incontestablement une certaine originalité. Vingt-cinq chapelles sont disposées avec bonheur autour du chœur, alors qu’une superbe crypte romane, la plus grande et la plus riche de Belgique, sert d’église en hiver.

Une vingtaine de fresques (XVe siècle) ornent cet endroit émouvant qui baigne dans une atmosphère de noblesse s’alliant, ici aussi, à la simplicité et à la sérénité. Les vestiges de l’église romane Saint-Jean datant du XIIe siècle sont effectivement d’une grande et pure beauté. Au centre, des monolithes agrémentés, à gauche et à droite, de colonnettes et de piliers. Naguère, cet endroit était intitulé la « Jérusalem des Flandres ». La chaire de vérité en chêne et en marbre de Carrare est colossale. Son thème est « La victoire de la vérité sur l’erreur ». Il y a encore de surprenants mausolées et cinquante-et-un blasons de l’Ordre de la Toison d’Or (voir ci-dessous), d’extraordinaires statues, des peintures de Pourbus, de Rubens, et, bien entendu, le célèbre « Agneau mystique » des Frères van Eyck.

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