Province de Flandre Orientale

La ville mystique et énigmatique par excellence

Les auteurs de polars ésotérico-religieux en mal d’inspiration pourraient choisir sans le moindre problème la ville de Gand pour asseoir leur scénario, tant celle-ci regorge de lieux propices à une saga fantastique traversant le temps depuis le Moyen Âge.  Ce Gand qui interpelle avec autant de force, remonte à l’époque où les Communes rivalisaient avec l’Église pour édifier des villes splendides, avec des beffrois symbolisant les libertés pour les premières citées, avec des cathédrales pour les catholiques. La Flandre, le Brabant (surtout Bruxelles et Louvain) et la Principauté de Liège formaient une immense contrée considérée comme la plus riche et la plus prospère d’Occident. Les marchands faisaient de somptueuses affaires (laines anglaises, tissus luxueux italiens, épices arabes, fruits espagnols…) ; c’était, également l’âge d’or sur un plan intellectuel, artistique et culturel. C’était l’époque où, Jean van Eyck, originaire de la partie flamande de la Principauté de Liège, se déplaça à Liège, La Haye, Bruges, Lille, Gand… pour y peindre de nombreuses œuvres, telles la « Vierge d’Autun » (Musée du Louvre) qui évoque la ville de Liège, la « Vierge dans l’église » (Musée de Berlin), qui a pour décor la cathédrale Saint-Lambert de la Cité ardente, et ce sera, aussi, avec son frère aîné Hubert, la réalisation du polyptyque « L’Agneau mystique ». Philippe le Bon estimait à sa juste valeur Jean van Eyck. « Il fut même le parrain de son premier enfant et offrit, à cette occasion, six tasses d’argent », précise GH. Dumont.

Gand est incontestablement l’une des villes européennes les plus riches sur le plan architectural, culturel, historique et spirituel. Si les touristes d’un jour défilent en rangs serrés devant l’Hôtel de Ville gothique, au quai aux Herbes, au quai aux Blés, à la Halle aux Draps, devant l’ensemble roman et gothique des maisons de corporations, ils n’hésitent pas à visiter le beffroi, la cathédrale Saint-Bavon, où là aussi, à chaque coin de rue, plane l’ombre de Charles Quint, qui naquit à Gand en 1500 comme le rappelle une plaque-souvenir, et ce, malgré tout le mal qu’a pu faire le monarque aux habitants de sa ville natale.

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Les auteurs de polars ésotérico-religieux en mal d’inspiration pourraient choisir sans le moindre problème la ville de Gand pour asseoir leur scénario, tant celle-ci regorge de lieux propices à une saga fantastique traversant le temps depuis le Moyen Âge.  Ce Gand qui interpelle avec autant de force, remonte à l’époque où les Communes rivalisaient avec l’Église pour édifier des villes splendides, avec des beffrois symbolisant les libertés pour les premières citées, avec des cathédrales pour les catholiques. La Flandre, le Brabant (surtout Bruxelles et Louvain) et la Principauté de Liège formaient une immense contrée considérée comme la plus riche et la plus prospère d’Occident. Les marchands faisaient de somptueuses affaires (laines anglaises, tissus luxueux italiens, épices arabes, fruits espagnols…) ; c’était, également l’âge d’or sur un plan intellectuel, artistique et culturel. C’était l’époque où, Jean van Eyck, originaire de la partie flamande de la Principauté de Liège, se déplaça à Liège, La Haye, Bruges, Lille, Gand… pour y peindre de nombreuses œuvres, telles la « Vierge d’Autun » (Musée du Louvre) qui évoque la ville de Liège, la « Vierge dans l’église » (Musée de Berlin), qui a pour décor la cathédrale Saint-Lambert de la Cité ardente, et ce sera, aussi, avec son frère aîné Hubert, la réalisation du polyptyque « L’Agneau mystique ». Philippe le Bon estimait à sa juste valeur Jean van Eyck. « Il fut même le parrain de son premier enfant et offrit, à cette occasion, six tasses d’argent », précise GH. Dumont.