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L’horrible Chiens à chaînes

C’est une légende qui se racontait dans certaines chaumières wallonnes, il y a de nombreuses décennies…  On disait qu’un chien à chaînes aidait ceux qui, au cœur de la nuit, ne retrouvaient plus leur domicile à cause du brouillard ou de la boisson alcoolisée !

Une des particularités de ce chien est qu’il est très laid, sale et puant qui, disait la rumeur, était en fait un tout petit homme, très souple, qui sautait, marchait à quatre pattes, poussait des hurlements, grognait, avait de grands yeux brillants et traînait des chaînes.

Et donc malgré son aide aux gens perdus, il faisait peur. Au point, raconte-t-on, qu’une personne qui le rencontra eut les cheveux tout blancs en une nuit et une autre s’oublia dans sa culotte…

Ce chien à chaînes était don ce qu’on appelle un homme-loup, un individu qui s’était livré à Satan et avait pactisé avec lui en marchandant une poule noire, dont il avait tordu le cou à minuit. Il avait signé le pacte de son propre sang pour sept années, disait-on dans les chaumières. Mais, trois courageux lui tendirent un piège du côté de Châtelet et découvrirent qu’il s’agissait de Chichi. Qu’est-ce qu’un chichi me direz-vous, il s’agit d’un maître potier devenu lycanthrope, c’est-à-dire qu’il se métamorphosait en loup-garou. De la sorte, il perpétuait une très vieille croyance populaire connue sous toutes les latitudes : en Bretagne, en Normandie, en Wallonie… Au Moyen Âge, on disait que c’était un châtiment imposé par Dieu, le terme loup-garou signifiant « loup dont il faut se garder » fut transformé en « tché à chaînes », chien à chaînes, dans le Hainaut. Le Chichi n’était pas le seul homme-animal de ce genre, certains évoluaient à Gilly ou à Bouffioulx, participaient aux sabbats et étaient condamnés à errer la nuit. Ils n’étaient pas toujours aussi aimables que Chichi car ils mordaient les enfants, disait-on encore. À vrai dire, c’était une manière pour les parents de faire peur aux enfants turbulents…

bling
it up

Le religieux et la société civile se côtoient sur la même place Charles II à Charleroi… Est-il besoin de rappeler que la cité de Charleroi fut créée dans un but militaire en 1666 et qu’elle prit ce nom en l’honneur de Charles II, roi d’Espagne, ensuite que Louis XIV s’empara de la ville et fit édifier la ville basse. L’Histoire nous apprend encore que Charleroi servit aux armées de la République et de Napoléon. Mais, pour en revenir au religieux et à la société civile, il y a lieu de bien faire la différence entre une église, une cathédrale, une basilique… Une église est un temple où est célébré un culte, une cathédrale est l’église principale d’un diocèse où siège un évêque et une basilique est un titre accordé par le pape à une église privilégiée.